Quelles sont les meilleures pâtisseries parisiennes ?! Le top des pâtisseries à goûter à Paris ? Suivez le guide, à travers les meilleures adresses parisiennes. De la plus tendance à la plus palace en passant par la plus gourmande, voici notre top subjectif mais bien renseigné des meilleures pâtisseries de Paris.
Depuis quelques années, la pâtisserie à Paris est en plein renouveau. Les grands pâtissiers sont sortis de leurs palaces pour ouvrir des boutiques trendy, des pâtisseries signatures et des corners sucrés dans tous les sens. On ne compte plus les grands noms qui éclaboussent la capitale de leurs crèmes parfumées et de leurs glaçages brillants. Alors forcément, quand vous jetez dans tout ce bazar deux gourmands invétérés (dont une accroc au sucre) ça fait des étincelles…Et quelques kilos en plus !
Du coup, ça fait plusieurs années qu’on écume les pâtisseries parisiennes, et après tout ce temps, on s’est dit que c’était vraiment dommage de pas partager notre expérience ! En bons samaritains, on a pensé que, peut-être, toute cette info rassemblée sur les sucreries de la capitale pourraient aider quelques gourmands à trouver leur Graal : la meilleure pâtisserie de Paris. Mais attention, petit disclaimer : ici, on ne vous propose pas un classement banal avec un podium et compagnie. Parce qu’on aurait du mal à départager ces douceurs sucrées, on vous propose nos meilleures pâtisseries de Paris, chacune avec sa spécificité !
Des Gâteaux et du Pain, la plus délicate
Claire Damon une vraie star de la pâtisserie parisienne, et ce n’est pas pour rien. Toutes ses créations sont hyper raffinées et racées, avec des saveurs très subtiles, évanescentes. Le travail de Claire Damon sur les fruits est génial, les textures se complètent tout en douceur et en légèreté, avec toujours la dose juste de sucre. C’est très fin, très délicat, super équilibré…
Moi je craque totalement pour ses desserts aux fraises et sa tarte tatin, tandis que le doudou lui, il est plutôt archi fan du Pamplemousse Rosa, qui mêle la rose et le pamplemousse ! La charlotte aux fraises, c’est le meilleur que j’ai jamais goûté, j’adore les jeux de texture : mousse légère, fruit frais, gelée de fraise, petites meringues moelleuses…
Vous y découvrirez aussi des créations un peu plus originales comme le Kashmir qui vous envoie direct en Orient avec ses saveurs orange datte safran. Seul bémol : c’est parfois tellement fin que certaines de ses pâtisseries manqueraient presque d’un grain de folie ou de caractère. Enfin, on dit ça, ça a du nous arriver 2 fois depuis qu’on fréquente (assidument) sa pâtisserie.
- Les prix : 7.50 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : délicat, subtil, léger
- Les – : les gourmands trouveront que ça manque parfois d’un peu de sucre, de peps ou de puissance
89 Rue du Bac, 75007 Paris
63 Boulevard Pasteur, 75015 Paris
KL Pâtisserie, la plus équilibrée
La pâtisserie de Kevin Lacoste commence à se tailler une belle réputation parmi les meilleures pâtisseries parisiennes, et c’est amplement mérité. Située avenue de Villiers, c’est une adresse incontournable pour les habitants du XVIIe et tous les passionnés de pâtisseries. Le chef a un parcours impressionnant, puisqu’il a enchaîné pâtisserie de palaces et de grands restaurants (le Cinq, le restaurant de l’hôtel Georges V, l’Ambroisie, Baumanière 1850 à Courchevel…).
Chez KL Pâtisserie, on retrouve tout, du classique au plus innovant, mais dans tous les cas, c’est toujours ultra gourmand, mais jamais dans le too much, vraiment hyper équilibré. Du côté des classiques, on a évidemment la tatin, la tarte citron… Mais le chef adore nous faire découvrir de nouvelles saveurs : Jasmone, au chocolat et au jasmin, l’incroyable Kara Damia, au caramel, coco et noix de macadamia (sans doute LA pâtisserie préférée du doudou). ou encore le pomelo-framboise, très frais, juste et épuré.
Si c’était pas si loin de chez nous, on y serai probablement souvent fourrés…
- Les prix : 7 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : le travail des saveurs caramélisées et de fruits secs
- Les – : trop excentré
Jardin sucré, la plus « simplicité gourmande »
Jardin sucré, vous connaissez forcément si vous suivez un peu les comptes gourmands sur les réseaux sociaux car il y a quelques années, leur fameuse tarte pistache avaient fait un énorme buzz. Il s’agit d’une pâtisserie relativement récente(ouverte fin 2017), là aussi dans le XVIIe. Les heureux propriétaires ? Mélanie L’Héritier et Arnaud Mathez. Ils sont à l’origine spécialisés dans les macarons (ils sont d’ailleurs champion de France en la matière), mais pas seulement.
Leurs pâtisseries ont vraiment une belle identité, des saveurs franches, des jolis jeux de texture.. La tarte pistache fleur d’oranger est vraiment dingo, avec son coeur coulant au praliné pistache, sa mousse à la fleur d’oranger et ses pistaches torréfiées. Dans le même genre, la tarte chocolat au lait, cacahuètes et caramel, construite sur le même concept, avec un coeur coulant caramel, une mousse au chocolat au lait et une ganache chocolat au lait cacahuètes est elle aussi délicieuse. On a aussi beaucoup aimé le cheesecake citron-noisette, une association de saveurs originale. C’est toujours assez simple, en apparence, mais délicatement construit et surtout hyper gourmand. Vous l’aurez compris, c’est une de nos adresses favorites, même si là encore, elle est loin de chez nous. 🙁
- Les prix : 6-7 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : les meilleurs pour les fruits à coques
- Les – : le choix n’est pas immense
Le Jardin sucré
156 Rue de Courcelles, 75017 Paris
Christophe Michalak, la plus funky-contemporaine
Christophe Michalak, c’est le visage showbiz du monde pâtissier. Très bon marketeur, il a développé tout un filon autour de son identité et son image de marque avec son logo, ses intitulés reprenant le K de son nom… Il propose une pâtisserie un peu « concept » : des créations très arty, des verrines (ses fameux kosmiks), des trompe l’oeil rigolo… Certains trouvent ça un peu mégalo, mais en tout cas, c’est cohérent et ça marche.
Ses kosmiks, qu’il produit en de nombreuses versions et fait varier au fil des saisons (cheescake, tarte au citron, mousse au chocolat…), sont par exemple une jolie idée. C’est non seulement très bon mais aussi très pratique et ultra-moderne, adapté aux mode de consommation actuels : on peut les manger n’importe où, dans un métro, un train ou sur un banc, sans s’en mettre partout. Pour ses pâtisseries proprement dites, elles toujours assez graphique, bien gourmandes, qu’il s’agisse de sa tarte au citron, sa pavlova framboise-litchi-citron vert, sa tarte au fraise avec crémeux au yuzu. Mais on a surtout deux grands souvenirs chez Michalak : sa religieuse au caramel beurre salé de ses débuts, un classique. Et sa tarte Ashta, sésame fleur d’oranger, pour une fois très sobre et élégante, dans les goûts comme le look.
Le petit point négatif ? On trouve quand même que les pâtisseries sont chères (souvent autour de 8-9 euros la petite pâtisserie individuelle, y compris pour les classiques assez simples). Après, c’est certes plus cher que les autres pâtisseries du même standing, mais les gourmands que nous sommes arrivons facilement à se convaincre qu’un euro cinquante de différence ce n’est pas non plus la fin du monde, au moins une fois de temps en temps… ;). Notez qu’il fait aussi de délicieux ourson en guimauve, ultra gourmand et régressif ; elles existent aussi en version praliné, délicieuses !
- Les prix : 8-9 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : fun et gourmand
- Les – : le discours un peu trop marketé, et les prix
Pâtisserie Michalak
16 Rue de la Verrerie, 75004 Paris
8 Rue du Vieux Colombier, 75006 Paris
Mori Yoshida, la plus « élégance à la japonaise »
Cette pâtisserie, on la connaît depuis longtemps grâce à nos amis gourmets du 7e, qui habitaient juste à côté et fréquentent cette adresse TRÈS assidument (genre plusieurs fois par semaine) depuis plusieurs années ! Le chef japonais, Mori Yoshida, a aussi eu la bonne idée de gagner l’émission Le Meilleur Pâtissier : les professionnels avec son équipe. Depuis sa popularité est montée en flèche.
Entre classiques français et influences japonaises, Mori Yoshida propose une pâtisserie vraiment unique à Paris. On retrouve ainsi le raffinement extrêmes des japonais, l’équilibre parfait avec des créations peu sucrées, légères et très élégantes, et de subtiles saveurs nippones comme le yuzu, le sésame, le matcha… Tout est millimétré et épuré, très sobre (comme le cadre de la boutique d’ailleurs), créatif dans les associations de goûts aussi (Paris-Brest au citron, chocolat-sésame, sa galette frangipane citron…).
On adore le baba au rhum exotique, son flan ultra crémeux, son « Beige » au chocolat et thé Earl-Grey. Le doudou voue un culte à son cake au sirop d’érable… Bref, allez-y, on adore.
- Les prix : 6 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : ultra élégant et raffiné
- Les – : mal situé, trop loin de chez nous ! ^^
Mori Yoshida
65 Avenue de Breteuil, 75007 Paris
Yann Couvreur, la plus « dans l’ère du temps »
La pâtisserie de Yann Couvreur, c’est sûrement l’adresse qu’on connait le mieux puisque c’est pratiquement nos voisins. On écume régulièrement les vitrines de Yann Couvreur, que ce soit pour une petite pâtisserie #comfortfood ou pour un super petit-dej le dimanche, histoire de bien commencer la journée.
Yann Couvreur, c’est vraiment la pâtisserie qui baigne dans son époque : un ancien chef de palace, qui a décidé de rendre sa pâtisserie accessible, qui propose des pâtisseries classiques, twistées avec une touche de modernité, naturelles et proches du produit, sans additif, sans frou-frou et évidemment de saison.
Parmi nos grands kiffs : on rêve encore de son entremet Caraïbe, au chocolat au lait et noix de coco, un véritable nuage tant la mousse était aérienne et légère ; cette pâtisserie ne semble plus exister, mais elle se retrouve presque sous forme d’éclair, qui porte le même nom. Certaines de ses tartes aux fruits sont dingues, comme celle aux myrthilles et celles aux mirabelles. Idem pour son fameux mille-feuille, servi à l’assiette, hyper gourmand, craquant et croustillant, ou son Paris-Brest, bien gourmand. Autre plus : l’originalité dans les goûts. Fraise-estragon, abricot-coriandre, agrumes-basilic….
Bonus : on trouve aussi des viennoiseries, bien travaillées, kougloff, brioches feuilletées, kouign-aman… On a aussi goûté les glaces, pas mal, mais pas renversantes non plus. Seul regret, on trouve que la carte ne se renouvelle pas très souvent. Et depuis quelques années, le chef multiplie les ouvertures un peu partout… De là à dire qu’il privilégie la quantité à la qualité ? On avoue qu’on a été quelques fois déçus ces derniers temps.
- Les prix : 7.50 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : la simplicité en mode palace et naturel
- Les – : la carte qui ne se renouvelle pas hyper souvent
137 Avenue Parmentier, 75010 Paris
Pierre Hermé, les associations de parfums les plus harmonieuses
Pierre Hermé est certainement l’un des chef pâtisser français les plus connus au monde. Et pourtant, c’est l’un de ceux que l’on a goûté le plus tardivement, presque comme si c’était trop classique à faire (un peu comme visiter la Tour Eiffel pour un néo-parisien !). Celui qu’on surnomme le Dieu de la pâtisserie est surtout connu pour être le roi des macarons, mais ses pâtisseries ne sont pas en reste. Il est aussi le créateur d’associations de saveurs qui sont rentrées dans l’histoire de la pâtisserie, comme la désormais célèbre association framboise-rose-litchi (dans son fameux ispahan), ou le Mogador, chocolat au lait-passion.
Bref, c’est sans conteste l’une des grandes adresses de la pâtisserie parisienne. À goûter : évidemment son Ispahan, mais aussi ses « infiniment » (vanille, café, praliné…) qui cherchent la pureté des goûts. Dernièrement, ses sorties ont continué d’être dingues : Jardin de l’Atlas, à la fleur d’oranger, citron et miel, Antigone, vanille-pécan-caramel, ou encore ses créations aux pignons de cèdre. On sort évidemment des classiques, mais c’est ce qu’on attend d’un magicien des saveurs. Évidemment, faites vous plaisir avec les macarons. Une fois, à Noël, on a goûté un foie-gras-noisette-truffe blanche inoubliable. Par contre, le prix du succès, c’est 10 euros la pâtisserie.
- Les prix : 10 euros la pâtisserie individuelle, environ 3 euros le macaron
- Les + : les associations de saveurs, c’est le maître en la matière !
- Les – : au dessus de la compétition en termes de prix
Pâtisserie Pierre Hermé
4 Rue de Bretagne, 75003 Paris
et plusieurs autres adresses
JOJO & CO, notre chouchou du moment
Si Johanna Roques et son équipe sont dans la place des têtes sucrées parisiennes depuis des années, ils n’ont ouvert leur boutique parisienne que le 6 décembre 2023, pour être précis (on y était dès l’ouverture !). Et on doit dire que cette ouverture nous réjouit au plus haut point, car les pâtisseries JOJO & CO sont peut-être celles qu’on a le plus kiffé ces dernières années à Paris. En click & collect ou chez Fou de Pâtisserie, on se dépêchait de venir goûter chacune des nouvelles créations de la maison. Au menu : une pâtisserie pleine de saveurs, qui sait être gourmande en toute subtilité et délicatesse, des créations originales qui changent au rythme des saisons et même des micro-saisons. De la tarte poire-tonka au cheesecake yuzu, en passant par la bûche au sucre brun, et même l’entremet figue – feuille de figuier ou la tartelette chaï au thé épicé… On est toujours surpris par les accords de saveurs et la minutie des textures.
Bref, nous, on adore JOJO & CO, et c’est notre chouchou du moment ! Allez-y les yeux fermés.
- Les prix : environ 7 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : une carte moderne qui se renouvelle souvent, des tables pour déguster sur place avec de délicieux cafés
- Les – : c’est pas le royaume des fans de chocolat, mais nous ça nous va bien
JOJO & CO
37 rue du Roi de Sicile, 75004 Paris
Cedric Grolet, la plus artiste bling bling
Pas besoin d’en faire des tartines, la pâtisserie du Meurice a fait suffisamment parler d’elle depuis son ouverture. Forcément les petits gourmets sugaraddict que nous sommes n’ont pas résisté longtemps à l’appel de Cedric Grolet. Comme on peut s’y attendre, le Palace 5 étoiles ne fait pas dans le vulgaire : la boutique est forcément guindée, avec la queue à l’entrée, le portier qui répond avec le tact le plus élégant du monde à toutes vos questions et tout le cérémonial. On aime ou on aime pas, mais pas ce n’est pas le cœur du sujet.
Les créations, vous les avez forcément déjà vues sur Instagram : c’est la sucrerie érigée à l’état d’art. La spécialité : les fruits sculptés. C’est honnêtement assez dingue, aussi bien visuellement, que techniquement et gustativement. Tout est millimétré, les dosages, les textures, le visuel. La pureté du fruit sublimé est impressionnante. On prend vraiment une claque. Par contre, à ce prix là, on y retourne pas souvent, mais pour ceux qui peuvent se le permettre, c’est le summum de la grande pâtisserie. Outre les fruits (on adore le pamplemousse, le fruit de la passion et le citron, mais aussi la fève de tonka et la noisette), vous trouverez d’autre pâtisseries du type tartes, Paris-Brest et cookies tout aussi excellentes. La carte qui compte environ 5-6 pâtisseries change assez régulièremennt au gré des saisons. S’il fallait vraiment chercher la petite bête, on dirait qu’on regrette une certaine monotonie du concept, avec notamment des textures assez limitées : il n’y a jamais de biscuit, de craquant ou de croustillant dans les fruits sculptés. Mousse sur gelée, gelée sur mousse… au bout d’un moment, ça lasse, surtout à 18 euros.
- Les prix : 18 euros les fruits sculptés, 12 euros les tartes et Paris-Brest, 5 euros les cookies
- Les + : Unique en son genre, un summum de l’art pâtissier
- Les – : Les prix, la file d’attente, le côté bling bling
La Pâtisserie du Meurice par Cédric Grolet
6 Rue de Castiglione, 75001 Paris
Cédric Grolet Opéra, la plus « concept-store »
Rebelote avec monsieurs Grolet, qui a ouvert sa boulangerie-pâtisserie, fin 2019 à Opéra. L’idée est simple : la boulangerie-pâtisserie française traditionnelle, version haute couture. Tout est vraiment très bon et très beau, le salon de thé hyper chic et design. Un vrai concept-store, oui mais voilà, c’est quand même hors de prix. Entre 18 et 35 euros pour des pâtisseries pour deux personnes, 8 euros la part de flan (16 euros pour 2) et 4 euros le pain ou chocolat (ou chocolatine comme on dit chez nous ! ;), quand même faut pas déconner ! Après soyons honnête, c’est très bon, c’est juste que pour nous, ça ne vaut pas du tout trois fois le prix des autres meilleures pâtisseries parisiennes, ni d’attendre 2 h avenue de l’Opera.
Mais allez on vous conseille quand même de goûter, au moins une fois. On avait particulièrement aimé sa viennoiserie aux pommes et sa fleur de citron, complexes et ultra justes et gourmandes.
- Les prix : 18-35 euros la pâtisserie pour deux
- Les + : le visuel, toujours hyper bien pensé et réalisé
- Les – : les prix, franchement déconnants (et non, mettre 27 gousses de vanille dans un flan n’est pas une bonne excuse pour le sortir à 8 euros la part)
Cédric Grolet Opéra
35 Avenue de l’Opéra, 75002 Paris
Cyril Lignac, la plus « gourmand-croquant »
On connaît tous le « gourmand croquant » de Cyril Lignac, l’un des chefs les plus médiatiques de ces dernières années, à l’image de Christophe Michalak. Il ouvre sa pâtisserie dans le 11ème arrondissement de Paris en 2011, avec Benoît Couvrand. Depuis, il a ouvert plusieurs autres adresses, pâtisseries et même chocolateries (dans le 11e aussi et à Saint-Germain-des-Prés). Un véritable entrepreneur, en somme. Mais revenons à nos moutons : qu’en est-il de ses pâtisseries ?!
Les pâtisseries de Cyril Lignac sont vraiment bonnes, très généreuses et gourmandes, qu’il s’agisse de celles de ses pâtisseries ou de ses chocolateries. Mais si on devait faire un reproche : on trouve que ça manque parfois de légèreté et de subtilité. Même pour des ultra-gourmands et accrocs au sucre comme nous, on a parfois du mal à finir. Par contre, on recommande vraiment sa chocolaterie : l’adresse est top pour siroter un bon chocolat chaud à l’ancienne, accompagné de délicieuses viennoiseries ou des merveilleux oursons à la guimauve ou encore d’un brownie juste trop bon. Pour le prix des tablettes de chocolat en revanche, on repassera ! Mais c’est vraiment l’endroit idéal pour un petit-dej gourmand !
- Les prix : 6 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : la gourmandise des pâtisseries chocolatées
- Les – : c’est gouuuurmand, croquaaant, un peu trop parfois !
Fou de pâtisserie, la plus éclectique
Ici, c’est un concept un peu spécial : une seule adresse, qui propose des pâtisserie des plus grands chefs parisiens (et pas que). Le concept est plus que séduisant : on peut découvrir une variété de pâtisseries, de styles et de chefs inégalable – la sélection change fréquemment et les pâtisseries sont livrées chaque matin. L’emplacement, ultra central (rue Montorgueil) rend cette adresse encore plus incontournable. Et depuis, plusieurs adresses ont fleuri, dont un salon de thé. Bref, c’est une valeur sûre, et c’est ultra pratique. On ne niera pas qu’on y va régulièrement pour tester les créations des chefs, notamment quand la boutique accueille des pâtissiers introuvables à Paris. Dernièrement : Brendan Dehan, chef de l’Oustau de Baumanière, le binôme sucré de Glenn Viel, juré de Top Chef. Bonus : en été, ils servent même des glaces du meilleur glacier de Paris – Une glace à Paris.
Ici on peut pas spécialement vous recommander de pâtisserie puisque ça change tout le temps, mais il y a un large choix, impossible de ne pas trouver son bonheur ! Et l’avantage est qu’ils sont ultra actifs sur les réseaux sociaux, ils vous suffit donc de regarder leur Instagram pour savoir ce qu’ils proposent. C’est vraiment l’adresse incontournable des gourmands et l’occasion de découvrir des pâtisseries que vous ne connaissiez pas, auxquelles vous n’auriez pas pensé, au tout simplement les pâtisseries qui vous font rêver.
- Les prix : variable selon les pâtisseries
- Les + : la carte qui change le plus, les évènements
- Les – : forcément, c’est aléatoire ! Egalement une attente démesurée dès qu’ils organisent des évènements particuliers (la hype autour du Festival du flan…)
Fou de pâtisserie
45 Rue Montorgueil, 75002 Paris
Et d’autres adresses
Gateaux d’emotions, la plus régressive
Voici la pâtisserie du célébrissime Philippe Conticini, située rue de Varenne, où il n’est d’ailleurs pas rare de le croiser. Cette adresse est un véritable temple de la gourmandise. Philippe Conticini y fait ce qu’il fait de mieux : des bons gâteaux qui parlent aux souvenirs d’enfance. On y trouve des choses un peu classiques, type mille-feuille, chou praliné, tarte au citron, tarte au café… Mais aussi des choses plus originales : le baba burger par exemple. La tarte chocolat praliné est assez géniale, un must-have pour les amateurs de praliné et fruits secs, les pâtisseries aux fruits sont intéressantes aussi.
Tout est bien réalisé et ultra-gourmand, ici on est pas dans l’allégé ou le sans-gluten ! C’est une adresse sûre, vous pouvez y aller les yeux fermés. C’est sans doute l’une des meilleures adresse pour les amateurs des classiques de pâtisseries parisiennes. Pour le coup, on aime bien y aller de temps en temps, mais pas forcément pour les jours où on recherche une gourmandise plus légère et subtile !
- Les prix : 7,50 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : la gourmandise régressive
- Les – : parfois, le manque de légèreté
Philippe Conticini – Gâteaux d’émotions
37 Rue de Varenne, 75007 Paris
Le Bon, le prometteur
Voici une pâtisserie qui a ouvert fin 2019 dans le XIe, tout près de Voltaire. C’est Clément Yang qui est aux commandes de cette pâtisserie très prometteuse. Ici, le crédo est de proposer des pâtisseries sans colorants et avec le moins de sucre possible (pour autant, on n’a jamais ressenti un manque de sucre dans ce qu’on a goûté);
On pourrait s’étonner de trouver ce qui ressemble à une petite pâtisserie de quartier au milieu de géants comme Hermé ou Grolet, mais on a trouvé cette pâtisserie vraiment cool. Quelques kiffs à retenir : les cheesecakes (cheesecake rubarbe ou le cheesecake sésame passion), grosse gourmandise avec le flan praliné, avec un vrai praliné croustillant dedans… Une fois, on a regretté un manque de gourmandise sur une tarte Tatin… Et si on s’appelle Tatin, on a intérêt à envoyer du caramel ! Mais globalement, on aime ce que propose le chef Yang, toujours bien senti et original.
- Les prix : 5,50 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : de jolies créations accessibles
- Les – : le niveau inégal selon les pâtisseries
Le Bon Pâtisserie
68 Rue du Chemin Vert, 75011 Paris
Maison Aleph, la plus « voyage en Orient »
Cette pâtisserie-là, elle ferait aimer les pâtisseries orientales à n’importe qui ! Enfin pâtisseries orientales, attention, il s’agit surtout de pâtisseries faites à partir de Cheveux d’ange (kadaïfs), vous n’y trouverez pas les traditionnelles cornes de gazelle, makrout et autres pâtisseries maghrébines.
C’est Myriam Sabet, originaire d’Alep (en Syrie), qui est à l’origine de la création de cette pâtisserie en 2017. ici on travaille les produits et les saveurs levantines :cardamone, zaatar, halva sumac, pistache d’Iran, cédrat, rose de Damas, citrons d’Amalfi… associés aux produits français (crème, beurre…). A la clef des pâtisseries savoureuses, subtiles et ultra équilibrées, loin des clichés sur les pâtisseries orientales, parfois jugés trop gras et trop sucrés. Vous avez le choix entre de nombreuses petites pâtisseries individuelles – les nids pâtissiers, les nids voyage, les 1001 feuilles – déclinées en de nombreux parfums – citron et cardamome, noisette, pistache, fleur d’oranger… -. Tout est délicieux et représente une véritable invitation au voyage ; on vous conseille de prendre un assortiment et de goûter un peu de tout. La boutique réalise également des grandes pâtisseries plus traditionnelles ici : tarte aux coings, au citron, à la grenade et fleur d’oranger, flanc vanille…
- Les prix : 14 euros les 6 petits gâteaux individuels, 28 euros les grands gâteaux 6 personnes
- Les + : l’originalité, les saveurs orientales
- Les – : pas de vraie pâtisseries individuelles
Maison Aleph
20 Rue de la Verrerie, 75004 Paris
Le comptoir du Ritz, la « madeleine de Proust »
Depuis quelques années, les pâtisseries du chef du pâtissier du Ritz, François Perret , sont accessibles à tous, via une pâtisserie dédiée. Mille-feuille, « Ritz au lait », madeleines coeur fondant, cookies, cakes marbrés et autre goûters de notre enfance produits façon haute couture sont ainsi accessibles au plus grand nombre… Mais à un certain prix évidemment. Le choix est très resserré et la carte ne change pas souvent, mais les pâtisseries et gâteaux sont bien sûr irréprochables, millimétrés, les madeleines uniques en leur genre. Il est possible (moyennant supplément) de les déguster sur place, accompagnées d’un délicieux chocolat chaud.
- Les prix : environ 17 euros la pâtisserie individuelle, 6 euros la madeleines fourrée
- Les + : le goût de l’enfance, en bien meilleur
- Les – : les prix, mais c’est le prix d’une pâtisserie haute-couture, la file d’attente qui peut parfois décourager
Le Comptoir du Ritz
38 rue Cambon, 75001 Paris
Sucre Cœur : la plus fraîche et végétale
Plutôt discrète dans le microcosme des pâtisseries parisiennes de haut vol, on trouve pourtant que cette adresse avait toute sa place dans ce palmarès. On habite pas la porte à côté, mais on y fait parfois un détours, juste pour le plaisir. On aime leur super sourcing (produits frais et de saison, farine bio) et leur démarche responsable, mais aussi le parti pris très fruité et végétal, avec souvent même des touches de légumes dans leurs pâtisserie (comme le fenouil), sans rien enlever de la finesse et la gourmandise. Une super adresse pour les amateurs de desserts à base de fruits et une pâtisserie qui a une vraie identité marquée, on adore !
- Les prix : moins de 7 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : sans gluten, ingrédients de qualité et responsables
- Les – : l’emplacement pas très central
Sucre Cœur
12 Rue Manuel, 75009 Paris
Butterfly, la pâtisserie haute-couture du Crillon
Le Crillon aussi a ouvert son comptoir à pâtisserie au sein du palace, accessible à tous, pour découvrir les créations de Matthieu Carlin. Le choix est resserré ici aussi mais le résultat est parfait. On y retrouve les classiques de la pâtisserie française (mille-feuille, tarte au citron, paris-brest…) mais aussi des cakes et leurs fameux fingers (entremets en forme allongée, un peu comme un éclair au chocolat), flans. La carte change au fil des saisons. Et pas grand chose à dire à part que c’est franchement très bon !
- Les prix : entre 12 et 15 euros la pâtisserie individuelle
- Les + : la précision des goûts et des texture, on touche à la perfection
- Les – : pas de grande originalité, mais plutôt les grands classiques de la pâtisserie
Butterfly
10 place de la Concorde, 75008 Paris
Et vous, quelle est votre pâtisserie préférée ?!
Laisser un commentaire