Ober Mamma : Trattoria italienne au top, Paris 11e

Vous cherchez le meilleur restaurant italien de Paris ? On l’a peut-être trouvé : l’Ober Mamma. Un rapport qualité-prix de ouf et une cuisine italienne de dingue. L’italien à tester dans le 11ème.

Puisqu’on vous dit que le XIème est the place to be des ptits resto sympa ? Après le Servan il y a quelques temps, on a testé cette semaine l’Ober Mamma, dernier né de la famille Mamma après son frère Big Mamma de la rue du Faubourg Saint-Antoine.

Bon, il faut avouer que l’aîné Big Mamma a déjà sa petite réputation chez les amateurs de trattoria à l’italienne à Paris. On aurait pu aller d’abord là-bas… mais comme on est un peu chauvins de notre 11ème arrondissement, on a décidé de tester le ptit frère du Boulevard Richard Lenoir qui a ouvert ses portes il y a 2-3 semaines.

Suivant les conseils avisés glanés ici et là, nous arrivons tôt. 11 h 45 pour être précis. Le resto n’ouvre qu’à 12 h 15 mais on sait jamais. Et on a bien fait ! À peine arrivés une gentille serveuse à l’accent chantant nous propose de nous installer en terrasse, et à peine 15 minutes plus tard 20 personnes font déjà la queue en attendant de pouvoir avoir une table à l’intérieur.

Restaurant italien Paris Ober Mama

En attendant de pouvoir commander, on admire la salle, hyper jolie, décorés de toute part de jambons italiens, alambics d’huile d’olive et de jolis produits. Au fond, on a vue sur les cuisines, et le four à pizza bien chaud autour duquel s’activent les cuistots. Même les toilettes sont cool. Allez-y vous comprendrez. Vraiment rien à redire sur la déco, ils ont mis le paquet et ça vaut le détour.

Les vins d’Ober Mamma : les vignobles ritals au top

ober mama restaurant italien Paris 2

Bon on passe aux choses sérieuses en demandant la carte des vins, pour commander un petit apéritif. La carte fourmille de petits vins italiens bien sympas à des prix très raisonnables. Seul bémol : un choix limité de vins au verre, mais on a quand même trouvé notre bonheur. On a le choix entre de nombreux vins bio, biodynamiques et même quelques vins naturels. L’Ober Mamma possède également plusieurs jolies références de vins oranges (un vin blanc vinifié comme un vin rouge, avec des teintes orangées).

On commande un prosecco doux, un franciacorta brut et un Moscato d’Asti. Tous les trois délicieux, très aromatiques et frais. Le Moscato d’Asti est une vraie découverte : au nez on sent la poire, un léger parfum de miel, et en bouche le vin est d’une légèreté et d’une fraîcheur absolues, et les arômes dansent sur les papilles comme une caresse. Les deux pétillants étaient plus classiques, mais tout aussi bons et élégants. Trois belles découvertes, chacune dans leur style.

Charcuteries italiennes, burrata : les entrées d’Ober Mamma

Restaurant italien Paris Ober Mama 2

Pour déguster avec tout ça, on jette notre dévolu sur un assortiment d’entrées à partager : une stracciatella de burrata fumée, une planche de duo de saucissons aux truffes et au fenouil ainsi qu’une bruschetta à la crème de figue, jambon de parme et figue fraîche.

Après le succès qu’ont rencontré nos apéro, ces petites entrées se sont révélées à la hauteur, on a adoré les trois. La burrata était incroyablement fondante, avec de légères saveurs fumées et boisées. De petits filaments plus denses apportaient un beau contraste de texture, et sur un peu de pain craquant ça déchire.

Les saucissons étaient de vraies météores gustatifs : explosion de truffe d’un côté, un feu d’artifice de notes anisées de l’autre. C’est vraiment grâce à ce genre de produits que l’on redécouvre les cuisines locales : le saucisson au fenouil, la Finocchiona comme elle s’appelle en Toscane, on ne connaissait pas, et c’est pourtant un des symboles de la cuisine régionale. C’est un vrai délice de retrouver la charcuterie associée au fenouil, qu’on a plus l’habitude d’associer au poisson.

La bruschetta aussi était top. De la figue fraîche hyper goûteuse délicatement déposée sur un lit de jambon italien, une crème de figue douce et sucrée et toujours ce bon pain. Vraiment une super association.

Ober Mamma : la cuisine italienne qui déchire

Après tout ça, on attend avec impatience de déguster les plats.

Et dès leur arrivée, on est plutôt impressionnés. Chacune de ces platrées de pâtes débarque dans sa casserole Mauviel, et rien qu’à les voir on se dit qu’on ne finira peut-être pas l’assiette.

Mon plat s’appelle « Truffes », et on peut dire que c’est pas de la publicité mensongère. Dans leur joli écrin cuivré on voit à peine les pâtes sous la quantité impressionnante de lamelles de truffes d’été qui couronnent le plat. on est pas trompés par l’appellation. Les pâtes (un poil trop cuites peut-être ?) sont plongées dans une sauce crémeuse avec une fine duxelle de champignons. Le parfum des truffes est enivrant, et la sauce est crémeuse à souhait. On demande un peu de parmesan râpé pour apporté un peu de peps au plat et c’est parfait.

 

Le plat au citron est dans un tout autre registre. Des pâtes citronnées se reposent dans une sauce tomate bien relevée, un poil piquante. Par dessus, une grosse louche de burrata crémeuse, de jolies feuilles de basilic bien frais, et partout, des tomates cerises. Explosif ! L’acidité du citron et le piquant des épices, sont bien compensés par le crémeux de la burrata, et la fraîcheur du basilic et des tomates.

En plus d’être délicieux, les plats sont vraiment servis dans des quantités généreuses, à tel point qu’en prenant une entrée, terminer le plat relève presque de l’exploit (exploit réalisé, on vous rassure) !

Notre avis sur la cuisine d’Ober Mamma

Bref, si vous ne connaissez pas encore les deux Mamma de l’Est parisien, c’est le moment d’y courir pour goûter un petit bout d’Italie. Rien d’exceptionnellement gastronomique dans ces deux adresses, mais des bons plats, misant sur des valeurs sûres, et des goûts qui ne trompent pas. Avec des entrées à 6-7 euros l’unité, des plats à 12-15 euros, et des verres de vin à 6-7 euros, ça fait un repas complet avec boisson pour 25-30 euros.

Ober Mamma fait aussi bar à cocktail d’ailleurs, et si l’on en juge par la qualité de leurs vins (j’ai encore du mal à me remettre de la douceur du Moscato d’Asti), leurs cocktails doivent déchirer un peu leur mamma.

Si on doit montrer un italien à des potes à Paris, pour l’instant c’est celui là sans hésiter.

 

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